Madame la ministre, je pense pouvoir parler au nom de tous mes collègues de la majorité pour saluer votre action en matière d'inclusion des personnes en situation de handicap, que ce soit dans l'emploi, dans l'accès au logement, à l'école ou à travers la citoyenneté.
Ma question portera sur la réforme du financement des établissements médico-sociaux prenant en charge des personnes en situation de handicap, soit 300 000 adultes, mais aussi plus de 150 000 enfants.
On entend légitimement l'inquiétude de certains parents, ou de certaines associations, notamment dans mon territoire essonnien, où j'ai pu longuement échanger pu avec les acteurs concernés. Des incompréhensions existent ici ou là sur le devenir de ces établissements, et des contre-vérités circulent, ce qui alimente la peur des familles. Certains vont jusqu'à oser dire que l'État veut fermer tous les IME, laissant ainsi de nombreuses familles sans solutions. C'est évidemment faux.
Notre objectif est au contraire de tendre vers la fluidité des parcours d'accompagnement et vers la souplesse et la simplicité des modes de financement des établissements et services médico-sociaux.
Aussi, madame la ministre, pourriez-vous rassurer les familles et les professionnels et mettre fin aux informations inexactes et anxiogènes qui circulent, en nous précisant les objectifs de votre ministère sur la réforme du financement appelé Séraphin-PH ? Pouvez-vous notamment les rassurer sur le fait qu'il s'agit bien d'une recherche de mieux, et non de moins ? Comment cela devrait-il permettre de mieux prendre en compte les besoins des personnes et faciliter leur parcours ?