Vous avez évoqué tout à l'heure le taux de conversion des contrats aidés en contrats de professionnalisation, le nombre d'AESH étant, d'après vos propos, supérieur à celui des AVS. Il n'en demeure pas moins qu'il y a encore des anomalies sur le terrain. Par exemple, hier encore, j'ai reçu une maman qui m'a expliqué que sa fille autiste, Cléa, qui est en CP en milieu ordinaire, était accompagnée par une AVS dont le contrat aidé s'achève au mois d'avril, alors que, comme vous le savez, l'année scolaire se termine au mois de juin. Les parents, qui sont en grand désarroi, viennent voir les parlementaires, ils essaient d'alerter l'ensemble des élus locaux pour assurer un vrai suivi. Je compte sur vous pour que vous transmettiez le message à votre collègue du ministère de l'éducation nationale, parce qu'il en va aussi de l'information descendante vers les directions des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN).
Je souhaite également vous interpeller sur les travaux que vous menez dans la prise en charge et l'accompagnement des troubles « dys » : dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, etc. Là aussi, les parents doivent attendre longtemps avant de pouvoir rencontrer un spécialiste en vue d'accompagner l'enfant. Parfois, seul les séances chez l'orthophoniste sont remboursées. Bien évidemment, il existe des professionnels qui consultent gratuitement à la MDPH, mais là aussi l'attente est très longue.
J'ai bien entendu votre message sur les bonnes pratiques territoriales. Sachez que, dans le cadre de l'accompagnement des familles sur les troubles « dys », nous mettrons en place, à la rentrée de septembre prochain, un pôle territorial à Saint-Quentin, dans l'Aisne, destiné à accompagner les parents. C'est avec grand plaisir que nous vous y accueillerons pour vous montrer les bonnes pratiques du terrain.