Intervention de Boris Vallaud

Réunion du mardi 29 janvier 2019 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Je vous remercie, monsieur Lardy, pour la clarté de votre propos. En dépit de l'enthousiasme de vos agents, j'imagine les moments de doute et d'angoisse que vous avez dû traverser, devant l'Everest que représente la mise en place d'une telle structure.

Cette séance n'est pas le lieu de redire les doutes qui furent les nôtres, notamment concernant la recentralisation de compétences auparavant dévolues aux régions. Le Gouvernement semble faire le procès de l'ensemble des régions, alors que seul un certain nombre d'entre elles n'avaient pas utilisé entièrement les crédits destinés à la formation professionnelle.

Quelle appréciation portez-vous sur les conséquences de la monétisation du CPF ? Nous avons constaté, à la fin de l'année dernière, une forme de précipitation des titulaires, qui semblaient craindre de perdre leurs droits à la formation à la suite de cette monétisation, les obligeant à toute force à les faire valoir avant le 1er janvier 2019.

Le terrain est prospère pour les opérateurs privés. Ma question rejoint celles de M. Dharréville. Nous avons été alerté à de nombreuses reprises par l'AFPA, dont l'implantation territoriale est sans équivalent par rapport à l'offre privée, et qui propose des formations très spécialisées. Voyez par exemple la question de l'accueil des migrants : comment ce public sera-t-il pris en charge dans l'offre à venir ?

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