Cet article me semblait relativement consensuel, d'autant qu'il se base sur les travaux et les préconisations de l'Organisation mondiale de la santé. Il y a là un socle solide sur lequel nous pouvons nous appuyer.
Nous savons qu'il existe des logiques de formatage du goût, qui sont à l'oeuvre par le fait d'un certain nombre d'industriels. Nous connaissons également le caractère très addictif du sel, du sucre et d'un certain nombre de graisses. Essayer d'intervenir sur les logiques de production pourrait donc être efficace. D'ailleurs, les exemples qui ont été évoqués montrent que c'est possible. D'autant qu'il n'est pas question d'interdire les salières ou les boîtes de sucre sur la table, mais bien d'intervenir dans le processus de production. Il s'agit seulement de proposer une liste qu'établirait la direction générale de l'alimentation, définissant les teneurs par catégories d'aliments. Ce dispositif très souple permettrait de s'adapter à la diversité des situations.