Il faudrait rétablir l'article 48 bis tel que voté par le Sénat, car il propose une mesure importante dans le cadre de la réforme de la justice. Il est interdit qu'un détenu bénéficie d'une seconde libération conditionnelle après l'échec d'une première libération. Le grand argument invoqué en commission pour justifier la suppression de cette disposition est qu'elle contreviendrait au principe de personnalisation de la peine. Mais je rappelle qu'avant de bénéficier d'une libération conditionnelle, un condamné a déjà vu sa peine aménagée par le juge d'application des peines à l'issue de son procès. Cet amendement est donc de bon sens.