Monsieur le ministre, nous sommes actuellement dans la période des négociations commerciales entre l'industrie agro-alimentaire et les entreprises de distribution. Vous savez comme moi que ces négociations sont difficiles pour une grande majorité des agriculteurs tant le rapport de force leur est défavorable. C'est d'ailleurs pour corriger ce rapport de force que nous avons mis en place les États généraux de l'alimentation et voté la loi EGALIM, qui en est la traduction législative.
Ce texte prévoit plusieurs mesures qui visent à mieux répartir la richesse et la valeur. Les négociations commerciales de 2019 sont les premières à avoir lieu depuis l'adoption de la loi. À ce jour, nous observons des signes encourageants : en particulier, un nombre record de contrats ont été signés au 15 janvier. Néanmoins, vous savez comme moi que rien n'est gagné. Vous avez d'ailleurs déclaré veiller à ce que les négociations se fassent sans casser les prix aux dépens des agriculteurs. Je voudrais saluer votre volontarisme.
Les négociations s'achèvent le 1er mars. Que pensez-vous de l'état de ces négociations et de l'impact sur elles de la loi EGALIM ?