Monsieur le ministre, j'ai rencontré récemment dans le Finistère une organisation de producteurs (OP) de lait qui compte 251 adhérents. Nous avons fait un point sur la loi EGALIM, qui prévoit que les agriculteurs regroupés en organisations de producteurs peuvent contractualiser avec les coopératives ou les industriels sur leurs coûts de production : le fait d'être constitués en OP les aide à peser dans les négociations pour obtenir une meilleure rémunération. L'OP finistérienne s'est engagée dans ce processus mais, comme les autres organisations de ce type, elle ressent la nécessité d'une plus grande professionnalisation. En effet, voyant ses missions se développer, elle envisage de se structurer davantage, d'investir dans un logiciel de traitement de données plus performant, de communiquer davantage et d'embaucher du personnel supplémentaire. J'aimerais savoir, Monsieur le ministre, si vous avez prévu un accompagnement financier à partir du budget de l'agriculture ou du second pilier de la PAC, ou s'il faudrait imposer l'obligation pour tout producteur de lait de faire partie d'une OP, comme pour la filière ovine, afin d'élargir la base des adhérents et d'augmenter ainsi les recettes.