Monsieur le ministre, la transition agroécologique que vous évoquez est en fait à trois niveaux, à savoir écologique, énergétique et robotique, comme vous pourrez le constater le mois prochain au salon SIMA 2019 à Villepinte. Les interprofessions pourraient s'impliquer dans cette évolution de l'agriculture française en créant des laboratoires de l'innovation dans chaque terroir. Ces espaces de cocréation et d'expérimentation pourraient devenir des territoires de référence en matière de biodiversité, afin de renforcer leur attractivité en tant que territoires vertueux.
Pour cela, il est nécessaire d'intensifier les aides aux filières pour accélérer cette transition. L'Europe pourrait aussi soutenir plus fortement cette transition au moyen d'une véritable politique en matière d'investissement, opérée grâce à une réorientation de la PAC – je ne parle pas des retards de paiement précédemment évoqués, mais des engagements stratégiques de demain, même à budget constant. Qu'en pensez-vous ?