L'article 6 vise à créer une journée nationale de la lutte contre l'arrêt cardiaque et de sensibilisation aux gestes qui sauvent. La communication massive est un enjeu important dès lors qu'il s'agit d'inviter nos compatriotes à connaître les gestes qui sauvent.
Le titre III comporte diverses mesures de clarification et d'organisation des dispositions du code de la sécurité intérieure, relatives aux premiers secours.
Le titre IV vise à renforcer les peines en cas de vol ou de dégradation d'un défibrillateur cardiaque.
Je voudrait remercier une nouvelle fois Hugues Renson, vice-président de l'Assemblée nationale, ainsi que le groupe de députés avec lequel nous avons travaillé pour préparer le texte. Je remercie également la commission des lois, qui l'a adopté à l'unanimité, le 6 février dernier. Je salue encore les sénateurs fortement impliqués dans la promotion de cette cause, notamment Jean-Pierre Decool et Alex Türk. Je remercie aussi certains collègues des oppositions de leurs contribution, notamment les députés Bérengère Poletti et Bernard Brochand.
Enfin, je salue le travail essentiel et remarquable de tous nos professionnels du secours, de l'ensemble des associations départementales de protection civile, des bénévoles, des sauveteurs secouristes du travail et des formateurs aux gestes qui sauvent. À tous nos concitoyens qui sont en première ligne et agissent quotidiennement pour sauver des vies, je dis merci !
Enfin, mes chers collègues, je dirai qu'introduire dans la loi des dispositions véritablement attendues par les acteurs que nous avons rencontrés et auditionnés fait la fierté du législateur. C'est un honneur de vous présenter la présente proposition de loi, dont j'espère qu'elle fera l'objet d'un ample consensus.