Eh bien, durant les vingt-deux ans où j'ai enseigné, je n'ai jamais reçu de formation aux premiers secours. Jamais ! Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que ça.
Permettez donc que je m'inquiète. D'ailleurs, je m'inquiétais déjà à l'époque de ce qui pourrait se passer si un élève faisait un malaise. Certes, il y avait une infirmière scolaire dans la cité scolaire, mais le temps de la faire venir… Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas grâce à moi qu'il aurait pu être sauvé, vu que je n'avais à peu près aucune idée de ce qu'il fallait faire !
Cet amendement me semble donc bienvenu. Je n'ai pas suivi de bout en bout l'examen du projet de loi pour une école de la confiance, mais si vous dites qu'il est satisfait, je veux bien vous croire. Il reste que c'est une question importante, et qui n'est pas réglée. Je me demande même s'il n'y avait pas déjà quelque chose qui allait dans ce sens dans la loi, mais qui n'était pas appliqué au sein de l'éducation nationale – ce qui, malheureusement, est assez habituel.