J'associe à ma question mes collègues Valérie Oppelt et Mounir Belhamiti, députés de la Loire-Atlantique.
Madame la ministre du travail, en mettant en oeuvre le plan d'investissement dans les compétences, le PIC, le Gouvernement prouve que sa priorité est la lutte contre le chômage. Ce plan est sans précédent, par les moyens financiers – 15 milliards d'euros – , par son caractère pluriannuel et par son ambition. Il s'agit de former 1 million de demandeurs d'emploi et 1 million de jeunes d'ici à 2022.
Lundi dernier, madame la ministre, vous avez signé à Nantes le volet régional de ce plan, qui permettra d'offrir, d'ici à 2022, 136 000 places de formation supplémentaires, soit 48 % de plus, pour les demandeurs d'emploi de la région. Plus de 712 millions d'euros sont ainsi investis pour la formation.
L'enjeu est crucial, puisque le plan cible les publics les plus éloignés de l'emploi, à savoir les jeunes et les demandeurs d'emploi non qualifiés, mais aussi les personnes fragilisées ou en situation de handicap.
L'enjeu est économique : il convient de mieux ajuster les savoir-faire des salariés aux besoins des entreprises qui recrutent, car il est insupportable qu'il y ait à la fois autant de chômeurs et un si grand nombre de postes non pourvus.
Mais l'enjeu est surtout humain : il s'agit de redonner confiance à des personnes qui avaient perdu tout espoir de s'insérer dans le monde du travail. Il faut mener une véritable bataille pour l'emploi, et la gagner.
Pourriez-vous nous préciser, madame la ministre, où en est le déploiement du PIC sur le territoire et en dresser un premier bilan national ?