Je me réjouis que notre collègue Loïc Prud'homme ait pu nous amener à traiter du sujet de la malbouffe, et aussi que nous ayons pu débattre. De manière assez constante, je me suis exprimé contre des motions de rejet préalable ou de renvoi en commission sur ce thème.
Je me réjouis aussi que nous ayons débattu avec une certaine sérénité : nous aurions pu en faire un sujet politique, et nous avons su, tous ensemble, en faire un sujet de société. Je peux d'autant mieux en parler que j'étais il y a peu de temps encore président du conseil de surveillance d'un hôpital maritime qui accueillait il y a un siècle des enfants scrofuleux atteints de rachitisme, et qui reçoit aujourd'hui des enfants victimes d'obésité. C'est dire que le sujet est désormais bien présent dans notre société, et qu'il nous appartient de le traiter dans les semaines, les mois et les années à venir.
Nous faisons ce soir un premier pas.