Mes questions concernent essentiellement l'expérience du Maine-et-Loire et renvoient à l'un des points importants de notre réflexion, à savoir l'implication des territoires.
Quelles compétences avez-vous utilisées pour vous impliquer, en tant que conseil départemental, dans cette planification ?
J'ai par ailleurs effectué un rapide calcul : vous avez indiqué la présence de 50 méthaniseurs, ce qui, étant donnée la superficie du Maine-et-Loire, représente une installation tous les douze kilomètres. Je crois que Negawatt préconise 5 000 méthaniseurs à l'échelle du territoire national, ce qui correspond globalement à cette densité. Cela me renvoie à la question de l'acceptabilité. Je constate en effet dans ma circonscription l'existence de résistances à l'installation des méthaniseurs de la part des populations. Avez-vous identifié, dans votre étude d'implantation à l'échelle du Maine-et-Loire, les endroits où c'était le plus acceptable ?
Concernant l'intérêt des élus locaux pour ces projets, il faut savoir que, contrairement à l'éolien, il n'existe pas de taxe locale sur la méthanisation, c'est-à-dire aucun effet incitatif. Ainsi, dès que les populations manifestent des réticences, les élus, les maires notamment, s'écartent du sujet. Je souhaiterais vous entendre à ce propos.
Suite au groupe de travail, une nouvelle proposition a émergé de la part de la Caisse des dépôts et de Bpifrance, visant à apporter un complément de financement aux projets : si j'en crois les exposés, cela n'apparaît pas assez incitatif. Qu'en pensez-vous ?