À la fin du mois de novembre, vous l'avez dit, les ministres de dix États européens, dont la France, ont demandé à la Commission de mettre en place une stratégie crédible en vue d'une Europe « zéro émission » en 2050. Mais, m'étant rendue à la COP 24, à Katowice, j'ai constaté que les visions du futur énergétique sont très hétérogènes en Europe ; on le voit avec la Pologne. Il y a des objectifs européens, mais il y a aussi des objectifs nationaux, sans que rien ne soit véritablement comparable. Comment harmoniser tout cela pour permettre d'évaluer les diverses trajectoires et prévoir d'éventuelles mesures correctrices ?