Madame la ministre, force est de constater qu'il est de bon ton de parler de réindustrialisation, aujourd'hui en France. Ce sujet, en effet, est souvent évoqué par les Français dans le cadre du grand débat. Lorsque nous parlons de réindustrialiser la France, nous évoquons également l'industrie étrangère implantée en France. Vous avez cité Toyota, à Valenciennes, qui est un bon exemple.
Je souhaiterais vous interpeller sur les conséquences du Brexit et sur la venue d'un certain nombre d'industries étrangères sur le territoire français. Dans la région Hauts-de-France, des industriels britanniques ont déjà annoncé leur venue. Je pense à AstraZeneca, un groupe biopharmaceutique, qui compte investir à Dunkerque, à Liberty House, qui va également investir dans le Nord, ou encore à l'avancement du projet de circuit automobile de Jonathan Palmer, dans l'Aisne.
En outre, Honda a annoncé sa volonté de fermer son site de Swindon, au sud de Londres, qui représente 3 500 emplois. Or, Honda a pour projet de fabriquer des véhicules électriques pour le marché européen. Que propose le Gouvernement à cet industriel – et à d'autres – pour l'encourager à s'implanter sur notre territoire ?
Enfin, quid des industries déjà implantées en France, françaises ou non – je pense en particulier à des équimentiers –, dont les clients donneurs d'ordres sont installés outre-Manche ?