Cette politique du logement se traduit par un ralentissement tangible du secteur qui entre dans une zone d'incertitudes. En 2018, le nombre de permis de construire et celui des mises en chantier ont reculé respectivement de 7,2 % et de 7 %, ce recul touchant principalement l'investissement des particuliers et celui des organismes HLM.
Ce choix politique ne va pas dans le bon sens, que ce soit en termes d'accès au logement ou de croissance et d'emploi dans nos territoires. Je rappellerai en effet qu'un logement construit permet de créer deux emplois.
Il n'existe pas un marché unique du logement mais des situations très disparates selon les territoires, qui exigent des réponses adaptées.
La situation actuelle nécessite plusieurs inflexions. Il conviendrait d'abord de restaurer l'APL accession qui rendait solvables les ménages modestes et les aidait à acquérir leur logement.