L'ISF n'a pas favorisé la croissance. Il n'a pas permis de conforter la justice fiscale ou la redistribution.
Chacun sait que beaucoup de contribuables aisés parvenaient à s'y soustraire – vous y avez d'ailleurs fait implicitement allusion. Et la place de l'ISF dans le système de redistribution était négligeable : seulement 2 %, contre 66 % pour les prestations sociales et 34 % pour les prélèvements directs. Essayons donc de nous attaquer aux vrais problèmes plutôt qu'à l'anecdote.