C'est aussi pour cette raison que nous nous attaquons à la première des inégalités, celle qu'induit le chômage, par la relance de notre industrie, la réforme du marché du travail, et la réforme de la formation, appuyée par 15 milliards d'investissements.
Sur un autre plan, enfin, s'attaquer aux inégalités, c'est aussi nous donner les moyens de faire payer les grandes entreprises du numérique, qui échappent aujourd'hui à leur juste part d'impôt. J'espère que le groupe GDR soutiendra le projet de loi sur la taxation des géants du numérique, qui vient d'être présenté en Conseil des ministres, et qui sera examiné par votre assemblée dans les semaines à venir.
Je pense que c'est cette politique globale qui permettra de renforcer la prospérité, la justice fiscale et la justice tout court dans notre pays, et non le retour au vieux totem de l'ISF, ou l'augmentation des impôts, dont les Français ne veulent plus.