mais pas pour les mêmes motifs que tout à l'heure, puisque nous aurions voté cette proposition de loi si nous avions pu en débattre.
L'opposition à la compassion est l'indifférence, attitude difficile à concevoir. Nous ne sommes pas du tout dans une logique compassionnelle. Je crois d'ailleurs avoir rappelé mon soutien à la politique menée par Mme Cluzel et le Gouvernement sur le handicap. Il existe une grande différence de points de vue sur ce sujet, mais, puisque le handicap nous réunit, sur tous ces bancs, il est grand temps que nous fassions ensemble le petit pas que nous proposait Mme Buffet, attendu par les associations et par les personnes se trouvant en situation de handicap.
Il est dommage, madame la secrétaire d'État, de ne pas pouvoir en débattre. Voilà pourquoi, pour la troisième fois aujourd'hui, nous nous opposerons à une motion de rejet, mais pas pour le même motif.