Ces formations ne sont pas gratuites : il faut bien les payer. Nos chiffres sont différents : 60 000 personnes sont concernées pour un montant total de 20 millions d'euros, ce qui n'est pas rien.
D'autre part, il s'agit d'une loi de simplification. Je persiste et je signe : selon moi, l'obligation ne se justifie pas. Il faut offrir une faculté à ceux qui pensent qu'ils ont besoin d'une formation supplémentaire en sus de leur formation initiale. Je crois au principe de responsabilité des individus. Les chambres de métiers et de l'artisanat auront donc l'obligation de proposer ce stage aux artisans ; ceux qui en sentiront le besoin le suivront, les autres non. Cela correspond en somme à ma vision de l'économie : chacun doit prendre ses responsabilités. Il n'est pas nécessaire de « tutorer » tout le monde de manière obligatoire. C'est le sens de cette loi et de la suppression du caractère obligatoire du stage préalable à l'installation. Encore une fois, je persiste et je signe : il est raisonnable de supprimer cette obligation.