Si vous regardez l'ensemble de ce modèle français, et pas seulement notre fiscalité, vous verrez qu'il réduit les inégalités, et continuera à le faire.
La redistribution, je le rappelle, résulte pour 66 % des prestations sociales. Les prélèvements directs y contribuent à hauteur de 34 %, cet effet reposant presque intégralement sur l'impôt sur le revenu et sur les cotisations sociales. Faut-il rappeler que 10 % des contribuables paient 70 % de l'impôt sur le revenu ? Faut-il rappeler qu'environ 60 % des Français ne paient pas cet impôt sur le revenu ? Les inégalités contre lesquelles nous voulons lutter doivent donc se juger à l'aune non seulement de la fiscalité mais aussi de la redistribution.
Nous allons accroître les transferts en faveur des plus modestes de nos concitoyens. Nous aurons donc, chaque année, non pas moins, mais plus de redistribution du revenu en France.
J'en viens à deux dernières remarques sur cette suppression de l'ISF. La majorité a souhaité porter une taxation plus importante des biens non productifs.