Je soutiens l'idée que la puissance publique doit reprendre prise sur les événements, sa faiblesse pouvant d'ailleurs faire comprendre les raisons de la crise politique profonde que nous connaissons. Il ne faut pas opposer les niveaux d'intervention ; les décisions que nous sommes susceptibles d'adopter à l'échelle de notre pays peuvent faire levier à l'échelle européenne. Les deux dimensions doivent être articulées. Adopter une posture très offensive peut contribuer à cette articulation et nous éviter d'attendre que les choses se passent ailleurs.