En réponse au scandale environnemental du chlordécone, l'État a déployé plusieurs plans d'action successifs. Le dernier d'entre eux est en cours de mise en oeuvre depuis 2014 et s'achèvera en 2020. Les services de l'État effectuent ainsi des contrôles pour vérifier la conformité des denrées alimentaires avec les limites maximales de résidus, et l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a été saisie pour mener une expertise et réévaluer les valeurs toxicologiques de référence en tenant compte des dernières études épidémiologiques.
Qu'en est-il, monsieur le ministre, de l'éventuelle abrogation ou modification de l'arrêté du 30 juin 2018 relatif aux limites maximales applicables aux résidus de chlordécone que ne doivent pas dépasser certaines denrées alimentaires d'origine végétale ou animale pour être reconnues propres à la consommation humaine ?