il est temps de soutenir la croissance, de financer l'innovation, d'aider nos entrepreneurs à créer des emplois dont les générations futures ont besoin.
Ensuite, nous devons réduire notre dépense publique pour respecter nos engagements et pour retrouver notre crédibilité en Europe. Car le deuxième grand objectif stratégique de ce quinquennat en matière économique, au-delà de la transformation de notre modèle, c'est la transformation de la zone euro. D'ici à quelques années, nous ne devons plus entendre parler de « zone euro ». Je n'entends pas parler de « zone dollar » – ni d'ailleurs de « zone yen » – , mais des États-Unis comme grande puissance. De même, demain, je veux entendre parler de l'Europe comme grande puissance, d'un continent économique capable de défendre ses intérêts, sa monnaie, ses industries, ses entreprises, parce qu'il aura été davantage intégré, parce qu'il aura fait le choix clair de l'intégration européenne.