Intervention de Muriel Ressiguier

Réunion du jeudi 21 février 2019 à 14h00
Commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême droite en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier, présidente :

Lorsque j'ai reçu les vidéos des événements survenus à la faculté de droit et lorsqu'on a commencé à en savoir davantage sur les personnes impliquées dans le commando, ce qui m'a frappée, c'est qu'elles n'avaient a priori aucune raison d'entrer en interaction : des notables y côtoyaient des membres de la Ligue du Midi et un ancien militaire. Jusque-là, rien n'avait amené ces personnes à agir ensemble, même si elles pouvaient partager une certaine idéologie. Ce qui me frappe, aussi, c'est qu'elles ont voulu exercer, comme ce fut aussi le cas dans les Alpes, l'une des fonctions régaliennes de l'État, celle du maintien de l'ordre : d'une certaine manière, elles ont voulu se faire justice elles-mêmes. C'est la première fois que je vois de tels faits se produire à Montpellier, et je dois dire que cela m'a interpellée. J'aimerais savoir si vous avez déjà vu des situations comparables ailleurs. Comment expliquer un tel phénomène ?

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