Nous pensons ici, bien entendu, à tous ceux qui évoquent des milliards d'euros d'économies, y compris au cours de campagnes électorales et lorsqu'ils sont dans l'opposition, présentant de manière vague des réformes qui n'ont de structurel que le nom, mais qui, au moment d'entrer dans le détail, reviennent à leurs penchants naturels : d'un côté de l'hémicycle, augmenter les dépenses ; de l'autre, diminuer les recettes.
Rompre avec ces pratiques suppose de faire des choix cohérents. Le premier que nous faisons et assumons est celui de la réduction de la dépense publique. C'est une priorité, dont je regrette qu'elle ne soit pas partagée sur tous les bancs de cet hémicycle. Ce n'est pas une priorité parce que nous y serions contraints par l'extérieur, …