Quelles missions doivent continuer d'être exercées par la puissance publique ? Quel est le meilleur niveau pour qu'elles le soient le plus efficacement possible pour les citoyens ? C'est un beau débat parlementaire qui nous attend dans les prochains mois, et dès les prochaines heures.
Le troisième enjeu est générationnel. Une situation financière assainie, c'est plus d'investissements pour l'avenir et moins de dettes pour nos enfants. La dette que nous contractons aujourd'hui – je rappelle qu'elle s'élève à plus de 32 000 euros par habitant et augmente de 2 400 euros par seconde – est un impôt que nous prélevons sur les générations à venir, sur nos enfants, sur nos petits-enfants. Le ministre de l'action et des comptes publics veut mettre un terme, comme beaucoup avant lui, mais avec plus d'efficacité je l'espère, à ce sentiment d'impuissance et de fatalité qui anime les responsables politiques devant le mur de l'endettement.
Nous n'acceptons pas que notre génération, arrivée en âge de responsabilité – je parle bien sûr pour Bruno Le Maire et moi-même –