La rénovation urbaine voit le doublement des fonds de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine – ANRU – , tandis que la transition écologique bénéficiera de 500 millions d'euros en plus.
En contrepartie, nous assumons les économies qui seront faites dans deux grands domaines : le travail, avec une baisse de 1,5 milliard d'euros, suite à la fin progressive des emplois subventionnés, et le logement, en baisse de 1,8 milliard d'euros, pour lesquels nous mettrons en oeuvre dès 2018 des réformes d'ampleur, lesquelles occuperont une partie de nos jours et de nos nuits.
Concernant le travail, nous avons fait le choix de réduire fortement le volume des contrats aidés, qui passeront de 280 000 en loi de finances initiale pour 2017 à 200 000 en 2018. Ils ont connu un bond très important, de 460 000, la veille de l'élection présidentielle de 2017. Je n'en fais pas grief à la précédente majorité, car je pourrais vous montrer des graphiques prouvant qu'avant chaque élection présidentielle, le nombre de contrats aidés augmente très fortement. Sans doute n'y a-t-il pas de lien entre cette élection et ces contrats précaires subventionnés.
Nous avons décidé de mettre fin à cette politique de contrats précaires subventionnés, qui n'ont d'aidés que le nom et qui, malheureusement, remettent au chômage ou au revenu de solidarité active – RSA – nos concitoyens, payés en moyenne 600 euros pour vingt heures par semaine et dix mois de contrat en moyenne. J'encourage ceux des élus qui ont été à la tête d'une collectivité à témoigner que des gens qui pouvaient continuer de bénéficier d'un tel contrat se sont vu opposer une fin de non-recevoir, parce que la loi les empêchait de le renouveler.