Mon amendement va exactement dans le même sens, en retenant toutefois la date du 1er janvier 2023.
J'entends bien la nécessité, rappelée par le rapporteur et la secrétaire d'État, de nous donner du temps, mais nous n'avons pas ce temps. Je rappelle les enjeux : diviser par deux, en onze ans, les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, ce qui signifie que la France doit diviser les siennes par quatre la France diviser par quatre au moins.
Or le basculement des investissements constitue l'un des principaux outils. Je le redis parce que c'est la vérité, c'est ce que disent les scientifiques : nous n'avons pas le temps. Si nous voulons relever le défi climatique, il faut aller très vite, c'est la seule solution, même si cela doit bousculer beaucoup d'habitudes.