L'idée clé de ces amendements est de considérer l'innovation de rupture non pas uniquement sous l'angle technologique, mais également sous l'angle de l'innovation managériale et organisationnelle : il faut pouvoir investir également dans le potentiel humain. En effet, comme le disait Rabelais, « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Accompagner les TPE-PME dans la résolution des dysfonctionnements organisationnels permet de réduire les problèmes sociaux – burn-out, bore-out, brown-out – et d'augmenter parallèlement la performance économique des entreprises. Sachez que la facture du mauvais management, en France, s'élève à plus de 108 milliards d'euros. L'idée est donc d'accompagner les PME, d'améliorer leur quotidien – donc, également, leurs performances économiques –, mais aussi celui des Français et, par définition, à terme, leur pouvoir d'achat. Ces amendements visent à inscrire ce principe dans le marbre et, ce faisant, à rester cohérent avec le vote de l'Assemblée – car la disposition avait été adoptée en première lecture – et avec l'objectif du projet de loi, lequel constitue un plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises.