Avant de vous quitter, chers collègues – je vais saluer des collégiens des quartiers défavorisés qui visitent la maison de la République –, je vous remercie pour la qualité des débats et des échanges, pour ce climat et ce respect, pour la qualité des réponses que les rapporteurs ont faites, à quelques amendements près. C'était vraiment de très bonne tenue.
Il y a, en revanche, de vrais sujets de controverse – ce n'est pas une découverte. Nous les retrouverons la semaine prochaine, c'est la démocratie, c'est ainsi.
Je vous exprimerai, Monsieur le rapporteur général, Madame la présidente, Monsieur le ministre, un regret à propos des industries chimiques. Je ne développerai pas, mais j'ai écrit une lettre à Mme la secrétaire d'État pour lui dire que nous ne pouvons pas en rester là et lui proposer une voie de sortie. Je ne sais si cela se traduira par un amendement, mais je n'aimerais pas que nous nous quittions sur le fait que le Sénat a gommé une proposition faite par l'opposition et la majorité unanimes dans le cadre de l'examen du projet de loi dit « ÉGALIM ». Je souhaite une sortie par le haut, c'est le sens des questions posées à Mme la secrétaire d'État pour qu'elle porte un certain nombre d'informations sur l'impact écologique et économique à notre connaissance ; je fais des suggestions pour une issue un peu plus digne.