Reste, je vous l'avoue, une appréhension, un doute à la lecture de cette proposition de loi. Ce discours, nous l'avons tellement entendu ! On nous a déjà tellement fait ces promesses, ces mêmes promesses ! Et ce que nous voyons tous les jours, c'est le contraire, le contraire absolu !
J'en prendrai un exemple, issu bien entendu de ma circonscription. Pour mener des projets à bien, nos collectivités locales ont besoin – et sont même obligées par la loi – de faire appel à l'administration des domaines. Depuis l'année dernière, celle-ci n'a plus de représentant à Béziers : ils ont tous été rapatriés à Montpellier, notre capitale à nous. Du coup, alors qu'il fallait environ deux mois pour connaître la valeur d'un bien, il en faut maintenant six, voire huit. Et en prime, si j'ose dire, celui qui fait l'évaluation ne peut pas venir sur le terrain, faute de temps. D'où quelques surprises, et pas toujours bonnes !