J'abonde dans le sens de ce que vient de dire M. Giraud. Depuis plus de trente ans, dans cet hémicycle, nous sommes plusieurs, et d'autres avant nous, à lutter pour que le Parlement reconnaisse la spécificité de certains territoires. De fait, elle est prise en compte dans quelques-unes de nos lois et relayée dans des textes fondamentaux de l'Union européenne.
Les débats en commission ont permis d'identifier des territoires au sujet desquels il existe un échange permanent entre le Parlement et une administration dont on peut comprendre qu'elle souhaite de moins en moins que des spécificités territoriales soient reconnues dans notre pays. Il reste qu'en commission, le Parlement a tranché.
L'amendement dont nous débattons ferait disparaître un certain nombre de spécificités territoriales. Soyons très clairs, chers collègues, s'il devait être adopté, la spécificité montagne disparaîtra alors qu'elle a été reconnue en commission. À titre personnel, je ne le voterai pas.