Intervention de Marielle de Sarnez

Réunion du mardi 16 octobre 2018 à 17h10
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

Nous retrouvons aujourd'hui notre salle de réunion et je remercie tous ceux qui ont travaillé à sa rénovation.

Nous y recevons, dans le cadre de nos auditions budgétaires, M. Pierre-Antoine Molina, directeur général des étrangers en France au ministère de l'intérieur. Je le remercie de s'être rendu disponible pour nous en cette après-midi particulière pour le ministère.

La question migratoire est un thème de travail important pour notre commission. J'ai moi-même rédigé un avis au nom de la Commission sur le projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, et Pierre-Henri Dumont, rapporteur pour avis des crédits de la mission « Immigration, asile et intégration », effectue un travail substantiel, dont je le remercie.

Les migrations vers l'Union européenne sont à la baisse ; en France, en revanche, les demandes d'asile sont en augmentation. Des divergences se font jour sur la politique migratoire européenne et sur la réforme du règlement « Dublin ». Plus précisément, la migration diminue vers l'Italie mais se renforce en Méditerranée occidentale et par la Grèce, ce qui soulève des questions sur l'accord conclu avec la Turquie en mars 2016. Nous ne cessons de le répéter, je l'ai écrit dans mon avis, ce dont nous avons besoin, c'est d'une feuille de route pour une politique migratoire commune de l'Union. Nous serons donc très intéressés, monsieur le directeur, par votre exposé sur la situation actuelle et sur les marges de manoeuvre dont dispose la France pour faire progresser ses propositions, en particulier suite aux conclusions du Conseil européen des 28 et 29 juin dernier.

Au-delà de l'Europe, nous devons, bien entendu, nous tourner vers les pays d'origine et de transit des migrants. La question demande un dialogue approfondi avec les pays tiers et la mobilisation de tous nos outils – l'aide au développement, mais aussi l'assistance financière et technique en matière de contrôle aux frontières et de lutte contre les trafics d'êtres humains ainsi que l'amélioration de la délivrance des laisser-passer consulaires.

Je vous donne la parole.

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