Sur l'accord conclu avec l'Union européenne, je n'ai pas les éléments à ma disposition. La coopération bilatérale a donné lieu à la visite de Bruno Le Roux, alors ministre de l'intérieur, puis de Gérard Collomb, en Albanie, et à celle du ministre de l'intérieur albanais en France. Elle ne s'est pas traduite par un accord international formel, mais par un certain nombre d'actions qui concernent d'une part la police judiciaire et la lutte contre les trafics, et d'autre part de la prévention et la lutte contre l'immigration irrégulière. Le gouvernement albanais effectue un certain nombre de contrôles à la sortie de son territoire, en conformité avec les normes internationales ; il mène une action attentive pour éviter et réprimer l'abandon des mineurs par leur famille. Des mineurs isolés se trouvaient sur notre territoire, tout en restant en lieu avec leur famille au pays, ce qui résultait d'une stratégie migratoire qui n'était pas dans l'intérêt de ces enfants. Cette coopération a permis que les demandes d'asile des Albanais en France diminuent de 40 % par rapport à 2017.
Je ne peux donner le chiffre exact, mais les Albanais sont la nationalité qui a donné lieu au plus grand nombre d'éloignements contraints en 2017. Le retour volontaire a aussi progressé, même si les Albanais ne bénéficient que du taux réduit de l'aide.