Merci, monsieur le ministre, de votre présence parmi nous – vous avez pris l'habitude de venir tous les mois faire un point sur la situation. Je voudrais revenir sur le pacte de Marrakech sur les migrations. Vous avez exprimé votre stupéfaction ; permettez-moi à mon tour de vous dire la nôtre, au sein du groupe Les Républicains, et de l'expliquer. Ce texte a un grand écho médiatique. La moindre des choses aurait été que le Gouvernement vienne le présenter au Parlement, au lieu d'attendre que des députés de différents bords en fassent la demande au sein de la conférence des présidents – et encore, le commencement de débat qui aura lieu se fera non pas, je le note, avec le Gouvernement, mais avec l'ambassadeur en charge des migrations. C'est tout à fait regrettable.
Vous expliquez que le texte n'a pas de portée juridique. Il n'en a pas actuellement, bien entendu,…