Monsieur le ministre, ma question porte sur l'allocation des crédits au secteur prioritaire de l'aide publique au développement. La loi de finances pour 2019 prévoit une augmentation des autorisations d'engagement de plus de 1 milliard d'euros pour la mission « Aide publique au développement » (APD) qui constitue le coeur de l'aide internationale qu'apporte la France.
Le 3 septembre dernier, devant l'Agence française de développement, vous indiquiez que sur cette enveloppe supplémentaire, 500 millions d'euros devraient être consacrés à l'éducation, à la jeunesse, à l'égalité entre femmes et hommes, à la santé et à la nutrition, en conformité avec les priorités sectorielles de l'APD.
Il convient de relever que ces secteurs pourtant essentiels demeurent aujourd'hui sous-financés. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la moitié de la population mondiale n'a toujours pas accès aux services de santé essentiels tandis que plus de 800 millions de personnes restent sous-alimentées dans le monde.
Notre assemblée doit examiner cette année la prochaine loi d'orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale. Pourriez-vous, afin de permettre à la représentation nationale de contrôler la bonne utilisation de la hausse des crédits, nous donner davantage de précisions chiffrées sur la ventilation sectorielle de ces nouveaux crédits ?