Comme souvent, je suis d'accord sur le fond avec Jean-Louis Bourlanges. J'estime qu'il n'appartient qu'à nous, parlementaires, de tirer parti des procédures existantes. Il ne sert à rien de créer un nouveau véhicule législatif à l'issue du printemps de l'évaluation. Il y a des votes de résolutions qui, certes, ne constituent pas un pré-budget au sens où vous le proposez, cher collègue, mais qui ont leur importance au même titre que le débat d'orientation des finances publiques. Si nous menons correctement nos travaux durant le printemps de l'évaluation, rien ne nous oblige à l'automne à voter certains crédits si nous estimons qu'ils ne correspondent pas aux conclusions auxquelles nous sommes parvenus. Nos travaux du printemps doivent nourrir ceux que nous menons à l'automne.