Puisque le temps m'est compté, monsieur le président, je conclurai en disant que, selon moi et selon l'ensemble de mon groupe, les premiers de cordée ne peuvent être les plus fortunés d'entre nos concitoyens : ce sont celles et ceux qui veulent emmener le pays plus loin, plus haut et plus fort ; celles et ceux qui veulent le fédérer, hommes et femmes politiques, intellectuels ou artistes ; celles et ceux qui veulent la vie en commun, et non celles et ceux qui n'ont que la religion du profit et de l'argent.