En réalité, la ligne adoptée en matière d'aménagement du territoire depuis des années continue à s'appliquer. Si quelques métropoles sont reliées entre elles par le TGV, le reste du territoire est largement délaissé. Bilan : les territoires ruraux et les petites villes sont abandonnés. Les métropoles elles-mêmes sont écartelées entre ghettos de riches et quartiers pauvres.
Il me donc semble nécessaire de retisser le maillage des transports en commun et des services publics sur l'ensemble du territoire, y compris les départements ruraux et les quartiers populaires, et de retrouver ainsi la proximité que seul l'échelon communal peut apporter.
Cet amendement, qui mentionne les communes comme étant un interlocuteur privilégié et naturel de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, vise donc à réaffirmer notre attachement à l'échelon administratif des communes, le plus proche des citoyens et concitoyennes. C'est en tout cas celui qu'ils et elles réclament le plus.