Madame la ministre, je me place dans la situation des élus locaux qui sont confrontés à une carence de services au sens large ou qui sont appelés à l'être. Les acteurs privés qui s'apprêtent à déserter leur proposent de reprendre le service pour quelques milliers d'euros, auxquels s'ajouteront les frais de fonctionnement.
Sauf erreur de ma part, vous faites valoir que l'article 2 confie à l'Agence une mission de veille et de sensibilisation sur ces sujets. Je pense sincèrement, madame la ministre, que ce n'est pas suffisant pour les élus confrontés à une menace de disparition des services. Il faut que l'Agence soit plus ouverte à ces problématiques. Il ne faut pas d'emblée fermer la porte non seulement dans les propos mais aussi dans les moyens donnés aux élus pour développer des projets innovants dans ce domaine.