Dans le domaine de l'eau, qui est l'un des enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés, il existe un certain nombre de structures nationales ou régionales. Ces ressources en ingénierie – telles les agences de l'eau ou l'Agence française pour la biodiversité – aident les industriels, les agriculteurs, les collectivités territoriales à relever le défi du bon état écologique de l'eau.
La qualité de l'air constitue un autre enjeu fondamental, en France et en Europe : 46 % de nos concitoyens respirent un air dégradé et vivent dans le périmètre d'un PPA – plan de protection de l'atmosphère. Celles et ceux qui ont participé à l'élaboration d'un PPA savent que ce n'est pas chose aisée. La France, en la matière, est un peu bousculée par les contentieux européens dont elle fait l'objet, qu'il s'agisse des PM10 – particules dont le diamètre est inférieur à dix micromètres – ou du NOx – oxyde d'azote. La première particularité est qu'il n'existe pas pour les territoires, les collectivités locales ni tous les acteurs partie prenante aux PPA, de structure d'ingénierie dédiée à la qualité de l'air. Le préfet de département, avec l'aide des ingénieurs des collectivités territoriales mais aussi le concours de la DREAL et de l'ADEME – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – fait au mieux pour élaborer le PPA et relever les défis posés par l'établissement de son périmètre.
L'autre particularité des PPA, qui sont au nombre d'une quarantaine dans notre pays, tient au fait que chaque plan tient compte de sources de pollution, de polluants différents. Dans chaque territoire, il faut expertiser les sources de pollution et apporter des réponses adaptées. Il serait fondamental, au regard des contentieux en cours et, surtout, des enjeux de santé publique, que la qualité de l'air soit une mission clairement identifiée parmi celles de l'ANCT.