Durant le temps où je me suis trouvé absent pour répondre à la situation qui m'échoit – j'ai appris que l'on a voulu attenter à ma vie – , il semble que le ministre ait insinué que l'on pouvait comparer les revenus de ses ministres aux miens. Bien, monsieur, je suis disponible !
De toute ma vie, je n'ai jamais vécu d'autre chose que de mes payes et, en l'occurrence, de mon indemnité de parlementaire et de mes droits d'auteur. J'en suis fier et j'estime les avoir gagnés loyalement, honnêtement, sans jamais tricher sur quelque point que ce soit. Je me suis toujours soumis à l'impôt, y compris, comme parlementaire européen, à l'impôt différentiel que nous vous proposons d'étendre à tous les Français.
Vos mots, monsieur Le Maire, ont sans doute excédé ce que vous pensez savoir ; peut-être avez-vous accordé trop d'importance à la propagande qui, depuis cinq ans – cinq ans ! – , sur les réseaux sociaux, m'attribue des voitures, dont je n'aurais aucun usage puisque je ne conduis pas, et des appartements de toutes sortes en différents points de la France. Cela fait partie de la boue qui se répand sur les réseaux sociaux : je suis sûr que vous avez sans doute eu vous-même à en souffrir, puisque nous y passons pratiquement tous !
Je suis un homme honnête, monsieur ! Je n'ai jamais accumulé autrement que parce que je suis une fourmi et non pas une cigale, et je suis fier de mon compte en banque !