Vous comprendrez donc que l'on puisse prendre quelques semaines, quelques mois pour en discuter, non seulement ici mais aussi devant la Conférence nationale des territoires. Ce débat, nous l'aurons.
Vous évoquez des réformes de structure, monsieur Carrez. Or alors que nous ne baissons pas les dotations, que nous revoyons la fiscalité locale de manière extrêmement profonde, nous réformons dans le même temps les compétences, notamment des départements et des régions, avec cette contractualisation : voilà une réforme structurelle qu'il faut que chacun ici accompagne de son expérience d'élu.
Vous évoquez la question de la TVA. Le débat, qui va sans doute nous prendre un peu de temps, entre ceux qui sont partisans d'une augmentation de la TVA et ceux qui sont partisans d'une augmentation de la CSG est tout à fait légitime. J'observe cependant que dans les deux cas, il y a augmentation de la fiscalité. Nous pourrions fort bien vous le dire si nous inversions les rôles.
Ce qui est terrible, à vous entendre, dans l'augmentation de la CSG, c'est que cela va concerner les retraites de plus de 1 400 euros. Je suis tout à fait d'accord avec vous : les gens qui touchent 1 400 euros de retraite ne sont pas des riches.