La prescription d'une activité physique adaptée par le médecin traitant a été introduite par un décret de décembre 2016, pris en application de l'article 144 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, pour des patients atteints d'affections de longue durée : le « sport sur ordonnance » s'adresse à 10 millions de personnes qui souffrent notamment de cancer, de la maladie de Parkinson, d'Alzheimer, de diabète et d'insuffisance cardiaque. Des activités adaptées permettent aux patients d'améliorer leur condition physique, de diminuer la dépendance du système de soins à l'allopathie et de réduire les risques de récidive ou de réhospitalisation. Un récent rapport de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a insisté sur l'importance d'une pratique sportive et sur ce qui freine le développement du « sport santé » en France. L'amendement AS1146 a pour but d'intégrer à la formation des futurs médecins un module obligatoire qui permettra d'appréhender les bénéfices des activités physiques pour la santé ainsi que l'environnement et les professionnels susceptibles d'intervenir dans cette démarche de soins.