Il s'agit en effet de rétablir l'article 53 bis A, considérant que l'innovation de rupture est technologique. Il est absolument indispensable d'investir non seulement dans la recherche et l'intelligence artificielle – vous savez, monsieur le ministre, que c'est l'une de mes passions – , mais également dans les innovations managériales.
Le management est une technologie organisationnelle. Les problèmes de management créent de nombreux dysfonctionnements dans toutes les organisations. Ils créent aussi des dégâts sociaux – burn-outs, bore-outs et même brown-outs – et économiques. Ainsi, les entreprises passent à côté d'un potentiel économique de 20 000 à 70 000 euros par salarié et par an. C'est énorme !
L'idée de cet amendement est de réduire les dégâts sociaux et d'augmenter les performances économiques. Je caresse même l'espoir de pouvoir investir dans le potentiel humain et d'accompagner les TPE, PME et TPI, en lien avec la Banque publique d'investissement – BPI – , dans le cadre de ce plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises. J'espère que tous mes collègues voteront cet amendement visant à permettre l'investissement dans l'innovation managériale.