La rédaction de mon amendement permet justement d'éviter l'écueil que signale Mme la rapporteure. J'ajoute que cet amendement ne s'appliquerait qu'à compter de la publication des décrets d'application qui déterminent le zonage par spécialité ou groupe de spécialités. Ainsi, il n'y aurait pas d'insécurité. Il est important d'obtenir une délimitation dans les zonages par spécialité et par groupe de spécialités, car tout repose aujourd'hui sur la seule présence des médecins généralistes au sein des territoires.
Or il est beaucoup plus compliqué pour eux d'exercer sereinement lorsqu'il n'y a pas de spécialités ou plateau technique à proximité. Par exemple, il peut y avoir des zones où vous avez des généralistes, mais pas d'oculistes. Il serait donc intéressant de faire bénéficier demain un certain nombre de spécialités, qui manquent dans les territoires, des mesures incitatives, conventionnelles ou non. Des travaux ont déjà été lancés, mais ne sont pas suffisamment avancés. Raison de plus pour que la loi pose le principe, afin d'aller de l'avant.