J'ai interprété cet amendement comme le souhait de voir clairement affiché le fait que des collectivités souhaitant s'engager dans la promotion de la santé pourront le faire. Ce sera clairement une compétence possible ; mais il n'est pas question d'obliger les collectivités à le faire systématiquement et encore moins à appliquer les politiques ministérielles.
Beaucoup d'entre vous ont regretté qu'il y ait peu de chose dans ce texte au sujet de la prévention. Ce n'est pas un texte sur la santé, mais sur l'organisation de notre système, en vue d'améliorer l'accès aux soins pour nos concitoyens, dans la proximité, ainsi que la qualité des soins. Je rappelle aussi que la prévention fait partie de toutes les politiques de santé qui sont menées. Dès mon arrivée, j'ai élaboré un plan « priorité prévention » qui se décline en de multiples mesures et qui est réalimenté chaque année par des dispositions nouvelles. Les prochaines seront présentées lors d'un comité interministériel pour la prévention et la santé qui se tiendra le 25 mars. Toutes les modifications de tarification que nous allons mettre en oeuvre, avec la forfaitisation ou le paiement au parcours, incluent des mesures de prévention et d'éducation à la santé afin d'insuffler de la prévention partout dans notre système de santé. Ce n'est pas un texte de loi sur la prévention, je le redis, mais sur l'organisation. Néanmoins, la santé publique et la prévention sont absolument partout dans nos politiques publiques. Je voulais vous rassurer sur ce fait.