J'aimerais rappeler à notre rapporteur, qui connaît bien les difficultés rencontrées par les services d'urgence, que s'il est bien un domaine qu'il faut mettre en avant dans les PTS, c'est la prise en charge des soins non programmés ! Pour l'instant, aucune des mesures prises, ni l'année dernière, ni il y a deux, trois, quatre ou cinq ans, n'a jamais enrayé la progression considérable et constante de l'activité des urgences hospitalières. Elle atteint un niveau qui devient préoccupant et même dangereux.
Nous devons saisir l'opportunité que constituent les PTS : les médecins libéraux, les médecins hospitaliers et tous les acteurs concernés doivent s'asseoir autour d'une table pour définir ensemble l'organisation de la permanence des soins, les gardes, etc.
Il ne s'agit pas de contraindre – depuis la réforme Mattei, il n'y a plus de contraintes – mais d'oeuvrer ensemble afin de trouver une solution et que l'hôpital ne se débrouille plus seul pour gérer toute la bobologie, comme actuellement.