Cela signifie que 80 % des créateurs d'entreprise ne sont pas accompagnés dans la durée. C'est bien là qu'est le problème ! Nous devons donc créer un lien quasi-filial entre les agents des chambres consulaires et les créateurs d'entreprise.
Ainsi, il faut changer de modèle, afin de redéfinir les relations entre le client des chambres consulaires, qui pousse leur porte faute de pouvoir faire autrement, et les développeurs d'entreprise qui y travaillent – ainsi que les autres – , qui rendent visite aux créateurs d'entreprise et les accompagnent en fonction de leurs besoins propres.
Telle est la démarche que nous souhaitons encourager. Elle n'a rien à voir avec une démarche ultralibérale, monsieur Potier – c'est même tout le contraire !
Nous nous inscrivons dans une démarche de liberté, laquelle ne peut s'exprimer pleinement que dans la mesure où l'on est capable de procéder à une juste appréciation de la réalité de sa vie et de son projet. Et il est bien de la responsabilité des chambres consulaires d'aider les créateurs à cela.